Sabinet – Comprendre le fonctionnement de l’industrie de l’information en Afrique

De nos jours, les sites web constituent des supports importants pour la diffusion d’information. Les entreprises s’attèlent à donner une visibilité à leurs produits. Les plateformes sont les lieux où les compagnies proposent une variété de produits. L’industrie de l’information en Afrique dans leur conversion au numérique utilise des plateformes pour proposer des services. C’est l’exemple de Sabinet qui est une plateforme hybride qui publie des revues africaines en ligne depuis 2001 (Sabinet, 2019). Elle commercialise trois Produits:

  • Service bibliothécaire: Catalogage – l’interconnexion – gestion des bibliothèques, etc.  
  • Service d’information: 500 revues en ligne – 150 000 articles spécialisées de recherche complétée, de thèses & de Mémoires – Articles de médias et textes législatifs, etc.
  • Service de numérisation: Du scannage à la gestion des données.

La collection est composée de 10 suivantes disciplines: Business and Finance, Education, Labour, Law, Medicine and Health, Science – Technology and Agriculture, Religion, Social Sciences and Humanities et Juta’s Law Journals (Sabinet, (c), 2019).

Notre objectif dans ce travail est de présenter le fonctionnement de Sabinet en suivant les quatre principaux éléments de critères d’évaluations pour les ressources électroniques sur le Web de The Charleston Advisor (2019) (Contenu, Tarif, Options du contrat / caractéristiques, Possibilité de recherche) (The Charleston Advisor, 2019).

Nous allons découvrir le contenu de Sabinet en présentant dans un premier temps, le service bibliothécaire, le service d’information et le service de numérisation. Dans un deuxième temps, nous indiquons les dispositions contractuelles notamment, les dispositions relatives aux prêts entre bibliothèques, redistribution des informations, ou autres questions particulières qui accompagnent les différents services que Sabinet offre à ses clients. Notamment l’interface utilisateur et le moteur de recherche ainsi que quelles conditions d’accès aux produits.

1 – Présentation de Sabinet

Sabinet est une entreprise de l’industrie de l’information en Afrique du Sud. Sa mission est de faciliter l’accès à l’information et de faire en sorte que les bibliothèques en Afrique. La compagnie fonctionne par actionnariat (Institutions 49%, Personnel 37%, Fiducie 9%, Particuliers 5%). Le conseil d’administration est composé de 10 membres et une équipe de gestion de 8 membres. 213 éditeurs issus de 12 pays publient 500 revues (350 000 articles). De ses 500 revues, 164 sont en accès libre, 336 revues sont accédées par souscription (Sabinet, (b), 2019).

L’un des services que propose Sabinet à ses clients est la gestion des bibliothèques. Ce qui lui permet le catalogage et l’interconnexion.

Services aux bibliothèques

Sabinet fournit une variété de services à tous les types de bibliothèques. Elle offre le catalogage et l’acquisition de l’information pour les bibliothèques pour simplifier et soutenir leur processus de développement de leurs collections. Sabinet propose des services aux bibliothèques incluant l’interconnexion et les systèmes de gestion des bibliothèques. Elle procure des plateformes de collaboration de ressources entre les bibliothèques. Un service de partage de ressources basé sur le Web pour les bibliothèques de l’Afrique australe, «the ReQuest interlending service» facilite l’accès aux ressources hébergées par les bibliothèques, en permettant l’emprunt et le prêt entre les institutions. Le prêt inter-bibliothèque «WorldShare» d’OCLC relie les utilisateurs aux collections de milliers de bibliothèques via le plus grand réseau de prêts inter-bibliothèques au monde. Sabinet est un site de partage de documents d’échange d’articles. Elle fournit un emplacement unique et sécurisé où les bibliothèques de prêt du monde entier peuvent placer les documents. Hormis le service aux bibliothèques, Sabinet gère également un service d’information dans lequel les éditeurs peuvent publier leurs revues.

Services d’information

            Sabinet offre des revues en ligne provenant ou se rapportant à l’Afrique. Ce service est l’une des collections les plus complètes et consultables en ligne en texte intégral. Elle contient du contenu juridique sud-africain, ainsi qu’un service d’archivage des médias (SA Media). SA Media est un service de recherche de nouvelles et de coupures de presse qui couvre rétrospectivement les principales publications en Afrique du Sud, de 1978 à nos jours. La collection de presses SA Media comprend plus de 4,5 millions d’articles. Avec une moyenne de 2 500 nouveaux articles ajoutés chaque semaine, SA Media est un outil de recherche qui donne accès aux publications traditionnelles locales (Sabinet, (f) 2019).

Collection

Nombre Disciplines OA N S T Total
1 Social Sciences and Humanities 37 122 0 0 159
2 Science Technology & Agriculture 28 78 0 0 106
3 Medicine and Health 16 70 0 0 86
4 Business and Finance 14 75 0 0 89
5 African Journal Archive 127 54 0 0 181
6 Law 17 38 0 0 55
7 Labour 6 14 0 0 20
8 Religion 5 26 0 0 31
9 Education 3 13 0 0 16
10 Juta’s Law Journals 0 16 0 0 16
  Total 253 506 0 0 759

La collection de Sabinet est composée de 10 disciplines. Les champs de African Journal Archive (181) et de (Social Sciences and Humanities (159)) arrivent en tête du nombre des catégories de sujet et sont toutes évalués par les pairs (peer reviews). Sabinet s’adresse spécifiquement aux chercheurs et aux bibliothèques. Cette compagnie soutient les écoles secondaires et primaires à travers des dons de livres spécialisés. Dans ce contexte, Sabinet propose de numériser les documents papier des différentes institutions ou compagnies pour leur donner une visibilité en ligne.

Numérisation

Sabinet offre un service de numérisation personnalisé pour les besoins des bibliothèques. L’équipe chargée de la numérisation dispose d’un équipement de pointe qui leur permet de créer des répliques électroniques parfaites du matériel d’origine. Environ 13 000 pages A4 détachées ainsi que 1 200 pages liées peuvent être numérisées quotidiennement (Sabinet, (h) 2019). Sabinet dispose d’un système (CONTENTdm®) qui donne accès aux collections numériques sur le Web, plus rapidement. Il peut gérer tout format – archives d’histoire locale, journaux, livres, cartes, bibliothèques de diapositives ou audio / vidéo.  Ce système fournit une solution complète pour les archives historique, les bibliothèques de diapositives, les articles «nés-numériques», les journaux, les livres, les lettres, les cartes, les thèses et les dissertations électroniques et les fichiers audio / vidéo. Il permet l’interopérabilité. Autrement dit, il est compatible avec les systèmes existants, locaux, régionaux, nationaux et internationaux. Il est compatible aux normes ISO, notamment : Unicode, Z39.50, Dublin Core®, XML, JPEG2000, etc. (Sabinet, (i) 2019).

Ces services ont pour objectif de fournir et de garantir les meilleures conditions de travail pour les usagers. Les dispositions techniques de navigation et d’accès à la documentation sont proposées à tous les souscripteurs qui souhaitent travailler avec Sabinet.

2 – Dispositions contractuelles

La plateforme Sabinet est hybride, certains articles sont payants. L’accès aux documents payants est soit par abonnement soit directement (open accès). Pour gérer le flux de clients, une souscription avec un «username» et un mot de passe sont exigés. Il y a un panier dans lequel tout souscripteur peut collectionner les articles qu’il souhaite acheter (Sabinet (e), 2019). Le système de fonctionnement de Sabinet est entièrement basé sur des logiciels et des technologies Open Source. Par exemple, Counter fournit le code de pratique qui permet aux éditeurs et aux fournisseurs de signaler l’utilisation de leurs ressources électroniques de manière cohérente. Cela permet aux bibliothèques de comparer les données reçues de différents éditeurs et de fournisseurs. Counter maintient les registres de conformité qui répertorient les éditeurs et les fournisseurs qui ont passé une vérification indépendante de leurs statistiques d’utilisation.

EZproxy est un autre outil qui est installé sur un serveur. Il sert d’intermédiaire entre l’usager et le fournisseur de ressources numériques. L’adresse du serveur sur lequel est installé EZproxy est déclarée auprès des fournisseurs de contenus qui autorisent alors l’accès à tout utilisateur arrivant depuis ce serveur. L’authentification est confiée à l’établissement responsable d’EZproxy, via un annuaire LDAP. EZproxy fonctionne en modifiant dynamiquement les URL dans les pages Web fournies par le fournisseur. Il configure l’accès pour que l’interaction et l’engagement des utilisateurs avec la bibliothèque soient les mêmes, où qu’ils se trouvent et quand ils choisissent de travailler.

 Le processus d’installation est sécurisé pour les utilisateurs, il n’est pas nécessaire pour les utilisateurs de modifier les paramètres de leur navigateur ou de reconfigurer leur PC. L’utilisateur se connecte au contenu sans de multiples barrières. Le mot de passe est supprimé. EZproxy peut être configuré avec les principaux services d’authentification – LDAP, SIP et Shibboleth, de sorte que l’utilisateur n’ait pas à se souvenir de plusieurs mots de passe.

Les services de ce site sont compatibles avec les produits du «link resolvers/OpenURL» et des principaux systèmes de bibliothèque, y compris ceux de Serials Solutions, ExLibris, EBSCO et OCLC. Le «link resolvers/OpenURL» permet aux systèmes de bibliothèque de se lier au niveau de l’article du journal (ou aux titres de livres) en utilisant une syntaxe OpenURL. L’utilisation de cette méthode est avantageuse, en particulier lors de la liaison avec un contenu récemment publié puisqu’il ne nécessite pas que l’article soit préalablement téléchargé (Sabinet, (g) 2019). 

Cette initiative internationalement acceptée facilite l’enregistrement et la déclaration des statistiques d’utilisation en ligne de manière cohérente et crédible. Le service devient plus simple pour les clients afin de comprendre et d’analyser comment les livres électroniques et d’autres matériaux électroniques sont utilisés. Lorsque les rapports d’utilisation ont les mêmes types de données et sont formatés de la même manière, ils peuvent être comparés les uns aux autres et peuvent être automatiquement récupérés dans les systèmes locaux (NISO, 2019).

Outre ces dispositions techniques, Sabinet propose aux utilisateurs un moteur de recherche performant qui facilite la navigation.

L’interface utilisateur et le moteur de recherche

Le site web de Sabinet demande une inscription pour naviguer sans restrictions. Au niveau de la principale page qui est intitulée «Sabinet : Faciliting Access to Information», six (6) menus permettent de se connecter et de visiter le site. L’onglet «Home» raccourcit l’accès à cinq (5) menus. Par exemple, «About» présente entre autres la mission, l’équipe dirigeante, etc. «Products and Services» énumère le programme de ses trois services en l’occurrence : Library Solutions, Information Services and Digitization. Ensuite, le «Support» définit les différentes informations les politiques d’accès, d’authentification et des pratiques de prêts entre les autres bibliothèques. «New and Events» fournit les informations sur les activités et communications du site. Quant à «Corporate Social Investment», il décrit le projet de Sabinet.

En plus de ces menus sur la page, trois services (African Studies Collection, Online journal, News Services) sont proposés. African Studies Collection est une collection d’un large éventail de revues spécialisées, de médias et de contenus législatifs émanant du continent africain. Online journal propose des revues en ligne en provenance ou à destination de l’Afrique. Sabinet propose un nouveau service (News Services) personnalisé de recherche d’informations en ligne et de coupures de presse pour répondre aux divers besoins.

Ce nouveau service comprend:

La nouvelle base de données de African News Agency (ANA). Elle comprend : des rapports en texte intégral de novembre 2015 à ce jour sur l’actualité sud-africaine et africaine. Elle donne accès aux articles de presse importants de l’ancienne SAPA (ANA est le nouveau nom de SAPA). Ces articles  sont issus de cinq disciplines clés: la politique, l’économie, les entreprises et les marchés, le sport ainsi que l’actualité générale (qui comprend le mode de vie, les célébrités, les tribunaux et la criminalité). Les nouvelles des agences suivantes sont diffusées via l’Agence de presse africaine: ANA, ANA-Xinhau, ANA-dpa international et ANA-Associated Press.

Pour obtenir des informations sur les éditeurs, la collection, les publications, etc., il faut se rendre à la page intitulée «Sabinet African Journals» avec 7 menus : 

  • le menu «A-Z Publications» donne la liste des revues ou bien montre comment soumettre un article;
  • le menu «Collections» donne la liste des collections principales;
  • le menu «Open Access» indique les revues Open Access; de la politique d’accès, etc.
  • le menu «Publishers» dresse la liste des éditeurs;
  • le menu «For Librarians» présente les politiques d’accession aux informations pour les bibliothécaires;
  • l’onglet «Help» revient sur les conditions de souscription et du guide des utilisateurs;
  • enfin, le menu «Shopping Cat» permet de réserver les articles que l’on souhaite avoir.

En plus de ces menus sur la page, un autre onglet situé au-dessus de la bande à menus donne accès à «Advanced Search». Elle permet de filtrer les recherches par collection, par date, etc. (Sabinet, (d), 2019). Les utilisateurs de la bibliothèque peuvent récupérer des articles ou des chapitres de livres via un prêt entre bibliothèques. Cette possibilité d’accès est possible grâce à un dispositif technique diversifié, mais aussi, à un modèle d’affaires que propose Sabinet.

Tarification

Le modèle d’affaires de Sabinet est basé sur trois possibilités d’accès à la collection. Il y a premièrement, des abonnés et deuxièmement des non-abonnés. Les abonnés ont accès à l’intégralité des revues et les non-abonnés payent pour accéder à des contenus. Troisièmement, on trouve les revues à accès libre. Les revues en accès libres sont divisées en trois modes d’accès : le «Gold Open Access» est dépourvu de toutes restrictions. Le «Green Open Access» est un accès semi-libre. Les éditeurs facturent des frais d’abonnement pour les récents numéros pendant une période donnée. Ensuite, l’accès devient gratuit.

Le troisième mode d’accès libre est «Article level Open Access». Ici, certains articles sont libres d’accès et d’autres sont payants. Pour soumettre un article à Sabinet, l’organisation demande à tout souscripteur de contacter directement un éditeur via leur site pour effectuer l’envoi. Il est accessible par ordinateur PC ou Machintosh. L’essentiel de sa clientèle est composé de bibliothèques locales et internationales, ainsi que des organismes publics et privés (Sabinet, (e) 2019). Les revenus de Sabinet proviennent aussi des frais de souscription ou des abonnements des bibliothèques.

       Modèle d’affaires

OFFRES TYPES NOMBRE DE REVUES
S Titles Subscribed To 0
OA Open Access Content 164
T Free Trial Content 0
N Titles Not Subscribed To 360

CONCLUSION

Sabinet a pour mission de promouvoir l’accès à l’information des recherches en Afrique. Dans ce sens, la plateforme remplit parfaitement ses objectifs. Elle diffuse 500 revues dont plus 164 en accès libre, 336 par souscription avec des frais pour le téléchargement. La grande partie des revues est issue de l’Afrique du Sud avec 184 sur 213 éditeurs. Sabinet offre une variété de services avec d’importantes possibilités d’accès. Cependant, l’accès renferme des imperfections qui ne facilitent pas l’utilisation des services. Une des  particularités est que les menus de l’interface ne donnent pas accès facilement aux revues. La fonctionnalité «Home» propose cinq menus dans lesquels il faut aller chercher pour trouver la liste des revues, des éditeurs, etc. De plus, l’on ne peut pas obtenir ces revues par pays sur une facette. Sabinet est une compagnie qui offre également d’autres services payants comme la numérisation, le catalogage, des documents des bibliothèques, etc.  Cependant, les frais de publication ou autres frais de service ne sont pas affichés.

Les produits compétitifs de Sabinet sont leurs trois services phares, notamment : la numérisation, le service d’information et le service aux bibliothèques. Ces produits permettent de soutenir leurs différents projets de bienfaisance aux établissements scolaires, à la création de l’emploi  et à la diffusion des produits de recherches de l’Afrique (Sabinet, (f), 2019). 

Références

NISO, (2019). How the Information world Connects – SUSHI FAQs: General Questions http://www.niso.org/workrooms/sushi/faq/general/#q4 Visité le 20/11/2019
Sabinet,  (2019) (a). Sabinet : Facilitating Access to Information https://sabinet.co.za Visité le 20/11/2019
Sabinet,  (2019) (b). Ownership. https://www.sabinet.co.za/index.php/ownership Visité le 20/11/2019
Sabinet, (2019) (c).Collection Contents http://journals.co.za/content/collection/african-journal-archive Visité le 20/11/2019
Sabinet,  (2019) (d).  Sabinet African Journals https://journals.co.za/Visité le 20/11/2019
https://sabinet.co.za/index.php/information-services/online-journals/sa-epublications
Sabinet,  (2019) (e). EZproxy https://www.sabinet.co.za/library-solutions/authentication-management
Visité le 20/11/2019
Sabinet, (2019) (f). SA Media https://www.sabinet.co.za/information-services/news-research-services/sa-media Visité le 20/11/2019
Sabinet, (2019) (g). Librarian FAQ. shttp://journals.co.za/librarians-faq Visité le 20/11/2019
Sabinet, (2019) (h). Scannage services. https://sabinet.co.za/digitisation/scanning-services Visité le 20/11/2019
Sabinet, (2019) (i). About Digitisation. https://sabinet.co.za/digitisation/about-digitisation Visité le 20/11/2019
The Charleston Advisor, (2019) (j). TCA Scoring Guide. http://www.charlestonco.com/index.php?do=About+TCA&pg=ScoringGuide Visité le 20/11/2019

Ajol, une plateforme franco-anglaise sans filtre en français

Résumé

La plateforme publie 524 revues issues de 32 pays d’Afrique. 39 revues sont en français. Malgré ce contenu francophone, Ajol ne dispose pas un filtre pouvant repérer les revues en français. Pour y arriver, il faudrait d’abord reconnaitre ou repérer les pays francophones sur la liste à sa page, Une. De plus l’on remarque que la plateforme est unilingue.

    Visité par plus 200.000 personnes par mois, AJOL est une plateforme qui a été créée en 1998 à Oxford en Angleterre. Sa mission est de mettre à disposition du public en ligne une collection de publications des recherches académiques en provenance d’Afrique. D’importants domaines de recherche en Afrique (Biology & Life Sciences, Health, General Science, etc.) ne sont pas connus dans des publications de pays développés. Pour AJOL, Internet est un bon moyen d’augmenter l’accès à ses recherches afin de permettre aux chercheurs du monde entier. Le site de AJOL héberge 524 revues avec169 652 articles en texte intégral de 32 pays. De nos jours, son siège social se trouve en Afrique du Sud (Ajol, 2019). Deux types de frais d’accès qui permettent d’accéder aux articles non open access sont accordés aux chercheurs et aux étudiants d’une part, et un autre aux bibliothèques et cela en fonction du pays où la demande est émise.

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Dans ce travail nous présentons les activités de Ajol. Notre démarche repose sur le protocole d’évaluation de The Charleston Advisor. il stipule que l’on que : «As a critical evaluation tool for Web-based electronic resources, The Charleston Advisor will use a rating system which will score each product based on four elements: content, searchability, price and contract options/ features» (The Charleston Advisor, 2019).

     AJOL est une plateforme hybride. De ses 524 revues, 262 sont en accès libre. Le système AJOL est entièrement basé sur des logiciels et des technologies Open Source en l’occurrence : Open Journal Systems developed de Public Knowledge Project (PKP) au Canada, Operating System, etc. AJOL n’accepte pas les publications des auteurs de façon individuelle. Il faut passer par une revue pour être publié (AJOL, 2017 (a)).

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Options de tarification

    Les frais de publication proposés pour le téléchargement des chercheurs, des étudiants, etc. (AJOL, 2017 (e)). Ce sont :

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     Pour les bibliothèques ont leurs frais qui sont différents de ceux des chercheurs (AJOL, 2017 (d)).

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Aperçu du produit / Description

    Deux produits sont mis à la disposition à la disposition du public: des publications payantes et non payantes. AJOL publie 169 652 articles en texte intégral dont 110 502 sont en accès libre. Ces articles sont issus de 527 revues, dont 262 en accès libre (AJOL, 2017 (a)). 25 disciplines reparties.

Les disciplines contenues dans leurs publications les suivantes :

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     L’on constate que 6 nouvelles revues (en gras dans le tableau ci-dessus) se sont ajoutées depuis 2017 au niveau des champs :

– des Sciences environnementales : 29

– de la Sociologie et de l’anthropologie : 42

– de la Technologie, de l’informatique et de l’ingénierie 30

– des Sciences générales : 87

– de l’Économie et du développement : 48

– Sciences humaines : 56

     Les champs de la santé (Health (167)) et de (General Science (87)) arrivent en tête du nombre des catégories de sujet et sont toutes évalués par les pairs (peer reviews). AJOL s’adresse spécifiquement aux chercheurs et aux bibliothèques. Selon les auteurs du site Web, AJOL a un PageRank Google de 8. Il est visité par 200 000 personnes par mois à travers le monde. L’onglet «Using AJOL» permet d’accéder la feuille de route qui indique le processus de recherche (AJOL, 2017 (b)).

Interface utilisateur / Navigation / Recherche

    La plateforme publie 524 revues issues de 32 pays d’Afrique. 39 revues sont en français. Malgré ce contenu francophone, Ajol ne dispose pas un filtre pouvant repérer les revues en français. Pour y arriver, il faudrait d’abord reconnaitre ou repérer les pays francophones sur la liste à sa page principale. De plus l’on remarque que la plateforme est unilingue.

    Une particularité est que son interface donne accès facilement aux produits. La fonctionnalité «Journal» donne directement accès aux différentes catégories de sujets qui sont traités. On peut les obtenir par pays sur une facette où tous les pays sont affichés. Et les facettes par pays permettent de spécifier sa recherche. Toutefois, les informations sur les auteurs et les rédacteurs de la plateforme sont inexistantes. Par exemple, l’on n’a pas les noms et l’organigramme de cette organisation à but non lucratif (The Charleston Advisor, 2019).

    Le site web de AJOL demande une inscription pour naviguer sans restrictions. Au niveau de la principale, 5 onglets permettent de se connecter. «Afriacn Journals Online (AJOL)» est fixé sur la page une. L’onglet «Journals» conduit à la liste des catégories de publication, «Advanced Search» ouvre sur un champ de recherche plus spécifique par facettes. «Using AJOL» permet de trouver des articles en accès libre de toutes les catégories de revues par titre, d’enregistrer le profile de votre revue et de donner une feuille de route pour les recherches. Il indique aussi la liste des frais que chercheurs et auteurs doivent payer. «Ressources» connecte les visiteurs sur d’autres revues hors de l’Afrique. Par ailleurs, une colonne à facette située à droite du site indique les catégories, par ordre alphabétique et par pays où l’on peut télécharger les articles (AJOL, 2017 (a)).

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Contenu

     Ajol a pour mission de valoriser et de diffuser les publications africaines. Dans ce sens, la plateforme remplit parfaitement ses objectifs. Elle diffuse 524 revues examinées par les pairs, dont plus de la moitié (306) avec des frais pour le téléchargement. Le reste est en accès libre. On remarque que la grande partie est en anglais (497). 39 revues en français. Bien que le contenu soit diversifié, les études sur les Sciences de l’Information et de la bibliothéconomie sont très restreintes (18 revues avec la Communication) par rapport aux sciences de la santé (167).

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Tarif

    Les revenus provenant des frais de téléchargement de l’article pour les revues d’abonnement sont envoyés au journal d’origine (moins le coût d’amortissement d’AJOL). Par contre toutes les revues en accès libre sont à la portée de tous. Les frais sont fixés en fonction des pays. Les pays pauvres payent moins que les plus riches. Les critères qui définissent ces pays sont basés sur les statistiques de la Banque Mondiale (The World Bank, 2017). Évidemment, les frais des bibliothèques sont plus élevés que ceux des chercheurs et cela en selon les pays.

     Par ailleurs, une des compétitions de AJOL est The Sabinet African ePublications (African Journal online archive). Son site publie 500 revues regroupant 64 catégories de sujets, dont 86, en Open Access. Il est créé depuis 2001. Cette plateforme a la particularité de ne pas publier son organigramme comme AJOL. Nous n’avons pas retrouvé ses frais de publication. Par contre, elle publie un grand nombre de revues de l’Afrique du Sud (The Sabinet African ePublications, 2017).

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        La bibliothèque numérique en ligne africaine (AODL) est un portail de collections multimédia sur l’Afrique. Les auteurs collaborent avec le Centre d’études africaines de l’Université d’État du Michigan, ainsi que des organisations du patrimoine culturel en Afrique pour construire cette ressource (AODL, 2019).

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Dispositions d’achat et de contrat

       Les revues qui choisissent de publier dans un modèle d’accès ouvert ont leur texte complet en ligne pour le téléchargement gratuit. Les bibliothèques peuvent ouvrir un compte de téléchargement d’articles prépayés avec AJOL pour accéder aux titres des partenaires qui facturent leur contenu. Cela permet aux utilisateurs d’obtenir plus facilement des articles en texte intégral auprès de AJOL. L’accès aux articles d’abonnement est effectué par un mot de passe ou par leur logiciel qui sélectionne automatiquement la gamme d’adresses IP au choix de l’établissement. Des indications expliquent qu’il n’y a pas de restriction de temps pour la remise des articles. Les comptes peuvent être complétés à tout moment. Pour vérifier la catégorie dans laquelle votre pays se trouve, il est demandé de se référer listes de pays de la Banque mondiale. L’adresse suivante : info@ajol.info permet aux revues de se faire créer une installation un compte.

Conclusion

        La plateforme AJOL est hybride, certains articles sont payants. Pour gérer le flux de clients, une souscription exige un «username» et un mot de passe pour la navigation sur le site. De plus, l’accession aux documents payants sont soit par abonnement ou directement. Ce qui filtre les visiteurs. Il y a un panier dans lequel tout souscripteur peut collectionner les articles qu’il souhaite acheter. Il n’y a pas d’options qui déterminent un groupe particulier avec des faveurs spécifiques.

Références

AJOL, (2017) (a). African Journals Online (AJOL)) (2017). http://www.ajol.info/                                              Visité le 30/102019
AJOL, (2017) (b). African Journals Online: Browse by Category. http://www.ajol.info/index.php/index/browse/category Visité le 30/102019
AJOL, (2017) (c). FAQ’s http://www.ajol.info/index.php/ajol/pages/view/FAQ#A1 Visité le 30/102019
AJOL (2017) (d). How Librarians can use AJOL. http://www.ajol.info/index.php/ajol/pages/view/LIBhowto . Visité le 30/102019
AJOL, (2017) (e). How Researchers can use AJOL http://www.ajol.info/index.php/ajol/pages/view/RESHowto Visité le 30/102019
The Sabinet African ePublications (2017). http://journals.co.za/. Visité le 30/102019
The African Online Digital Library (AODL) (2017). http://www.aodl.org/ Visité le 30/102019
The Charleston Advisor, (2017) About TCA. http://www.charlestonco.com/index.php?do=About+TCA Visité le 30/102019
The World Bank (2017) Data and Statistics. http://econ.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/DATASTATISTICS/0,,contentMDK:20421402~menuPK:64133156~pagePK:64133150~piPK:64133175~theSitePK:239419,00.htmlVisité Visité le 30/102019

Citation: Kakou, T. L. (2019). Ajol, une plateforme franco-anglaise sans filtre en français. Soutenir Les Savoirs Communs. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2019/10/30/ajol-une-plateforme-franco-anglaise-sans-filtre-en-francais/

Arima, an African journal in HAL archives

Original:

Kakou, T.L. (2019). Arima, une revue africaine dans Hal archives. Soutenir les savoirs communs. https://sustainingknowledgecommons.org/2019/10/23/arima-une-revue-africaine-dans-hal-archives/

English synopsis by Heather Morrison

Correction Oct. 24: the original synopsis incorrectly stated that HAL is an open archive in Social Sciences. HAL is an open archive for research across the disciplines.

African journals seek to create a space for themselves by disseminating their journals through online platforms and archives. There are multiple possibilities for preservation and publishing on line. One of these is electronic archiving. In this research post Kakou presents the HAL archive and explores the representation of African document. Developed and administered by the Centre pour la Communication Scientifique Directe (CCSD), the platform HAL is an open archive for research across the disciplines. In this post, Kakou presents an overview of the services offered by HAL, including  Episciences.org and Sciencesconf.org. Episciences.org offers journal publishing within the archive and supports the innovative peer-review overlay approach to journal publishing. Arima, a journal that has been supported by the North-South coalition Colloque africain pour la Recherche en Informatique et mathématiques appliquées (CARI) for twenty years, is among the 15 Episciences journals. This is « our » platform too ; Morrison’s 2018 ELPUB OA APC survey can be found in Episciences.

Cite as: Kakou, T. L., & Morrison, H. (transl.). (2019). Arima, an African journal in HAL archives. Sustaining the Knowledge Commons. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2019/10/24/arima-an-african-journal-in-hal-archives/

OpenEdition and French language African scholarly journals

Original:

Kakou, T.L. (2019).  OpenEdition et les revues savantes d’Afrique. Soutenir les savoirs commun. https://sustainingknowledgecommons.org/2019/10/23/openedition-et-les-revues-savantes-dafrique/

English synopsis by Heather Morrison

OpenEdition (formerly Revues.org) publishes 21 African journals. Only one of these journals is published in an African country (Kenya). In this post Kakou illustrates a gap in dissemination of African scholarship, particularly francophone African scholarship. For example, of the 524 journals included in African Journals Online (AJOL), 465 (89%) are published in English speaking countries and only 39 (7%) in French speaking countries. Only 12 of the 24 African countries where French is an official or co-official languages are represented in AJOL. This research illustrates the African and particularly Francophone African knowledge gap that is the focus of Kakou’s doctoral research.

Kakou, T. L., & Morrison, H. (transl.). (2019, October 24). OpenEdition and French language African scholarly journals. Retrieved December 9, 2019, from Sustaining the Knowledge Commons / Soutenir les savoirs communs website: https://sustainingknowledgecommons.org/2019/10/24/openedition-and-french-language-african-scholarly-journals/

OpenEdition et les revues savantes d’Afrique

Parmi les revues que OpenEdition publie, 21 revues sont africaines. Elles sont localisées dans 5 pays. Seul un pays africain (Kenya) y figure. Ce sont : Nederland (1), Portugal (2), Kenya (1), France (17), Italie (1).

Les universités africaines adoptent les stratégies à suivre pour se développer au numérique. Selon Murray et Clobridge (2014), de plus en plus de revues en ligne sont diffusées sur les plateformes africaines telles AJOL, Sabinet, etc. La plateforme AJOL (African journals online) par exemple, se veut promotrice de la revue africaine en général. Cependant, l’on dénombre sur ce site, 39 revues en français (7%) sur 524 (Ajol, 2019). Ces revues sont reparties entre 12 états sur 24 (voir tableaux ci-dessous) dont le français est une langue officielle ou co-officielle (Université Laval, 2019).

Tableau 1 : Liste en % des pays cités dans Ajol

Liste des pays -Ajol

Tableau 2 : Liste des pays et nombre de revues en % des pays existants et non-existants sur Ajol

Pays cités ou non sur Ajol

18 états anglophones détiennent la majorité absolue des revues avec 465 revues. D’autres pays (arabes (19), portugais (1)) se partage 20 revues. Voir Tableau.

Tableau 3 : Nombre de revues par pays en %

Revue par pays

Tableau 4 : Nombre de revues par pays en %

NBRE de revues:pays

Objectif

Notre objectif est de répertorier les revues africaines sur le Web et principalement sur les plateformes. Dans cette recherche, nous avons sélectionné la plateforme OpenEdition pour connaître les types de publications de revues africaines. Dans un premier temps, nous présentons la plateforme OpenEdition. Dans un deuxième temps, nous indiquons le nombre de documents qui y sont diffusés.

Les quatre plateformes d’OpenEdition

Au sortir de l’analyse de la plateforme Revues.org, nous observons que celle-ci devient: OpenEdition depuis 2017 pour renforcer sa dimension internationale. Elle publie quatre plateformes de publication et d’information sur les sciences humaines et sociales: OpenEdition Journals (les revues), OpenEdition Books (les collections de livres), Hypothèses (les carnets de recherche) et Calenda (les annonces d’événements académiques internationaux) (OpenEdition 1, 2019).

OpenEdition accueille 522 revues sur son portail. Environ plus de 200 000 articles, dont 92% sont accès libre (OpenEdition 2, 2019). Sur la plateforme OpenEdition Books, l’on dénombre près de 7 960 livres en sciences humaines et sociales provenant de 90 éditeurs. L’accès aux ouvrages se fait sur l’espace personnel de chaque éditeur. Ils sont librement accessibles en HTML, et imprimables (OpenEdition 3, 2109).

Quant à Hypothèses, 3 103 carnets de recherches sont recensés sous différents types et tous en accès libre. Ce sont : carnet de chercheur, carnet de terrain, carnet de séminaire, carnet de veille, etc. (OpenEdition 4, 2019).

Enfin, Calenda est le calendrier d’annonces scientifiques en sciences humaines et sociales. Il regroupe, plus de 42 619 annonces en libre accès. De plus, Calenda publie dans les actes de colloque, les programmes complets de journées d’études et de séminaires, les cycles de conférences, les appels à contributions en vue de colloques, etc. (OpenEdition 5, 2019). Voir tableau

Tableau 5 : Les 4 plateformes de OpenEdition en nombre d’articles et en %

4 plateformes

OPenEdition offre aux bibliothèques la possibilité de choisir une politique d’acquisition dans la logique de développement du libre accès. Aucun quota de téléchargement ne s’applique à cet accès (OpenEdition 6, 2019). OpenEdition publie 274 581 en accès libre. 17 748 articles sont payant et 4219 articles sous embargo. «L’abonnement donne accès aux fichiers PDF et ePub de manière pérenne» (OpenEdition 6, 2019). Voir tableau

Tableau 6 et 7 : APC dans OpenEdition en nombre d’articles et en %
Fig:6

APC

APC openEdition

Fig:7

Conclusion

OpenEdition publie 4 plateformes (Revues, livres, Hypothèses Calanda) soit un total de 253 682 publications. Les revues représentent 200 000 soit 79%. 274 581 (92%) sur 296 548 articles sont disponibles en accès libre. Parmi ces revues OpenEdition diffuse 21 revues africaines. Seul un pays africain y figure: le Kenya. Nous avons observé que OpenEdition est le nouveau nom de Revue.org.

Bibliographie
African journals online, 2018, https://www.ajol.info/ Visité le 13-10-2019
Murray, S. et Clobridge, A. (2014). The Current State of Scholarly Journal Publishing in Africa Findings & Analysis September 2014.
OpenEdition 3, Books, 2109, http://books.openedition.org Visité le 13-10-2019
OpenEdition 5, Calanda, 2019, http://calenda.org Visité le 13-10-2019
OpenEdition 4, Hypothèse, 2019) http://hypotheses.org Visité le 13-10-2019
OpenEdition1, Informations Journal, 2019,https://journals.openedition.org/10580 Visité le 13-10-2019
OpenEdition 2, Les services d’OpenEdition 2019, https://www.openedition.org/10918 Visité le 13-10-2019
OpenEdition 6, Services, 2019, https://journals.openedition.org/10179 Visité le 13-10-2019
Université Laval, 2019, Les États où le français est langue officielle ou co-officielle
http://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/francophonie_tableau1.htm Visité le 13-10-2019
Citation:

Kakou, T. L. (2019). OpenEdition et les revues savantes d’Afrique. Sustaining the Knowledge Commons / Soutenir Les Savoirs Communs. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2019/10/23/openedition-et-les-revues-savantes-dafrique/

 

Arima, une revue africaine dans Hal archives

Résumé

Nous présentons dans cette recherche :Hal archives. Hal est une plateforme d’archives ouvertes. Elle conserve des revues sur sa plateforme Episciences.org sur laquelle l’on trouve une revue africaine Arima. Hal anime sur une seconde plateforme: Sciencesconf.org  le programme des organisateurs de colloques ou réunions scientifiques.

Les revues africaines cherchent à se faire une place par la diffusion de leur journal sur les plateformes et les archives en ligne. Les possibilités de conserver et de publier en ligne sont multiples. L’une d’elles est l’archivage électronique. Dans cette recherche nous présentons Hal archive. Quelle est la représentativité des documents africains dans cette plateforme ? Développée et administrée par le Centre pour la Communication Scientifique Directe (CCSD), la plateforme HAL est une archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société. Le CCSD entend diffuser et valoriser des publications et des données scientifiques en fournissant des outils pour l’archivage en ligne (CCSD 2, 2019). Dans ce travail, dans un premier temps, nous définissons deux termes épi-comité, épi-revues qui peuvent aider à la compréhension des termes utilisés pour indiquer certains produits. Dans deuxième temps, nous présentons Hal archive et les plateformes qu’elle publie.

Définition

Epi-revue :

Epi-revue est une revue électronique en libre accès. Elle est composée d’articles soumis via un dépôt dans une archive ouverte telle que HAL ou arXiv.

Epi-comité :

Epi-comité désigne le comité scientifique d’experts reconnus dans leur discipline. Les scientifiques sont chargés de stimuler la création des comités de rédaction pour l’organisation de nouvelles épi-revues et de veiller à la qualité de leurs contenus (Episciences 1, 2019).

Activité de Hal archive : Episciences.org – Sciencesconf.org

Hal publie 2 principales plateformes : Episciences.org et Sciencesconf.org. Elle conserve actuellement 9 300 revues, 8 151 images, 3 421 de thèse et 3 103 Chapitre d’ouvrages. En tout 23 975 documents, dont 5 661 (24%) ont été déposés en 2018. Le nombre de 600 000 documents est dépassé depuis sa création. 11 529 de ces dépôts concernent des documents publiés en 2019 parmi lesquels 5 278 sont des articles (CCSD 2, 2019).

A travers ces deux plateformes, Hal conserve et publie 15 revues dont une Africaine : ARIMA. La revue Arima est créée des suites d’une collaboration scientifique Nord/Sud menée depuis plus d’une vingtaine d’années. L’initiative est arrivée au cours des activités de CARI (Colloque africain pour la Recherche en Informatique et mathématiques appliquées). Arima permet de publier les résultats de recherche issus de ces coopérations. Le domaine scientifique recouvre tous les sujets de recherche de l’informatique et des mathématiques appliquées (Hal, 2019). Que sont les plateformes Episciences.org et Sciencesconf.org ?

Episciences.org

Episciences.org héberge des revues en Open Access (épi-revues) et permet la soumission des articles par un dépôt dans une archive ouverte (Episciences 2, 2019). Episciences.org diffuse une bibliothèque numérique ELPUB (ELectronic PUBlishing). Elpub présente les résultats de recherches sur différents aspects de l’édition numérique sur le plan culturel, économique, social, technologique, juridique, etc. ces résultats impliquent une communauté internationale diversifiée de chercheurs œuvrant, entre autres, dans les domaines des sciences et des sciences humaines et sociales, des bibliothécaires, des éditeurs (ELPUB, 2019).

D’ailleurs, l’on trouve une publication intitulée : Global OA APCs (APC) 2010–2017: Major Trends (Morrison, 2019) de Heather Morrison, chercheuse principale de Sustaining knowledge common. Cette diversité d’acteurs montre la diversité des contributions pour Hal archive.

Cette possibilité de faire des dépôts dans Episciences.org est une avancée majeure des publications en français par rapport aux plateformes en anglais qui sont récentes. Kathleen Shearer, al. (2019) présentent dans une récente l’approche Pubfair. En matière de communication scientifique, l’approche facilite le partage et la collaboration en ligne, tout en favorisant la transparence et la confiance dans les résultats de la recherche diffusés par le biais des services.

Pubfair est un cadre de publication ouvert qui permet la soumission, l’évaluation et à l’accès à une variété de résultats de recherche. Elle permet également aux utilisateurs de créer des canaux de diffusion pour divers groupes de parties prenantes (Kathleen Shearer, al., 2019, 6). Pour Heather Morrison, le cadre Pubfair est un excellent début pour une profonde transformation nécessaire dans la manière dont les universitaires travaillent ensemble et diffusent la recherche. C’est le type d’approche le plus susceptible de générer des économies importantes en fonction des dépenses actuelles consacrées à l’édition savante.

Sciencesconf.org.

Sciencesconf.org est une plateforme Web qui s’adresse aux organisateurs de colloques, ou réunions scientifiques. Elle facilite les différentes étapes du déroulement des conférences depuis la réception des communications jusqu’à l’édition des actes en passant par la relecture et la programmation des thématiques (Episciences 2, (2019).

Tableau 1 : Principaux types de documents

Hal archives 1

Tableau 2 : Principaux types de documents

Arima

Conclusion

Hal est une archive ouverte qui conserve des documents d’images, de revues, de thèse, etc. Elle facilite l’organisation de conférences scientifiques. Une revue africaine (Arima) y figure parmi une quinzaine de revues.

Bibliographie
Arima, (2019). Présentation – Revue africaine de la recherche en informatique et mathématiques appliquées. https://arima.episciences.org/
Centre pour la Communication Scientifique Directe, 2019 -2, Dépôts dans HAL : 600 000 ! https://www.ccsd.cnrs.fr/2019/07/depots-dans-hal-600-000/
Centre pour la Communication Scientifique Directe, 2019-1, Epi-revues
https://www.ccsd.cnrs.fr/epi-revues/
ELPUB, (2019). ELPUB Digital Library. https://elpub.architexturez.net/
Episciences 1, (2019) Documentation. À propos. https://doc.episciences.org/a-propos/
Episciences 2, (2019). Plateforme de gestion de congrès scientifiques.
https://www.sciencesconf.org/
Hal, (2019). Archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société. https://halshs.archives-ouvertes.fr/
Morrison, H. (2019). Global OA APCs (APC) 2010–2017: Major Trends
https://elpub.architexturez.net/
Morrison, H. (2019). Peer review of Pubfair framework.
https://wordpress.com/view/sustainingknowledgecommons.org
Shearer, K., Ross-Hellauer, T., Fecher, B., et Eloy, R. (2019). Pubfair A Framework for
Sustainable, Distributed, Open Science Publishing Services.
https://comments.coar-repositories.org/wp-content/uploads/2019/09/Pubfair_-A-Framework-for-Sustainable-Distributed-Open-Science-Publishing-Services.pdf
Citation:

Kakou, T. L. (2019). Arima, une revue africaine dans Hal archives. Sustaining the Knowledge Commons / Soutenir Les Savoirs Communs. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2019/10/23/arima-une-revue-africaine-dans-hal-archives/

AOSIS: a South African OA publisher with an interesting approach

African Online Information Systems (PTY) Ltd. (AOSIS) is a South African private company (PTY) registered under the number 2002/002017/07. AOSIS is an Open Access publisher with a portfolio of 39 journals as of July 21st, 2018. The journals can be divided under three categories: Fully Sponsored, Partially Sponsored and Non-Sponsored. The partially sponsored journals are interesting for several reasons: 1) unique transparency in explaining that the journals are “sponsored until the money runs out”, a model that creates some uncertainty for authors as to whether they need to pay or not, and how much; 2) differential pricing for members of society sponsors (support for the society as well as OA publishing); 3) and the use of per-page rather than per-article charges. These complexities result in differential pricing for articles for good underlying reasons (sponsorship and its limitations, societies’ needs to provide benefits to members, the variation in work that goes with differences in article length).

AOSIS is using Article Processing Charges by Page (APPC) method for publication in its journals. The APPC varies from a journal to another. Partially sponsored journals receive limited funds from organizations to cover partially the APPC during a calendar year. Authors publishing in partially sponsored journals are responsible for payment of the difference between the APPC full amount and the sponsor’s contribution per page. If the funds allocated by the sponsor for APPC are used before the end of calendar year, authors would have to cover the full APPC. In the case of the Journal of Transport and Supply Chain Management, APPC is listed as R1002.00/page (R = South African Rand, currency code: ZAR) equivalent to USD 76.00/page (Exchange rate Aug. 1, 18 at https://www.xe.com/) while the sponsor contribution is R398.00/page ($30.00) which leaves the author with the responsibility to cover the payment of the difference (R604/page) ($46.00).

The South African Journal of Communication Disorders applies, however, different APPC method: the first author receives full subsidies for APPC if he is a paid member in the South African Speech-Language-Hearing Association (SASLAH), while the second author receive 50% subsidies of APPC. If the author is not a member of SASLHA he would have to pay the full APPC. The subsidy for APCs is valid until the limit of the annual SASLHA sponsorship has been reached. Author wishing to publish after the funds are completely used would have the cover the full APPC.

References

AOSIS (2018). Retrieved July 21st, 2018 from https://aosis.co.za/publishing/

Cite as: Merhi, S. (2018). AOSIS: A South African OA publisher with an interesting approach. Sustaining the Knowledge Commons / Soutenir Les Savoirs Communs. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2018/07/28/aosis-a-south-african-oa-publisher-with-an-interesting-approach/

 

Fréquences des pays et des devises dans: OA 2016 Main Publishers

Fréquences par pays

Cet article est le résultat de nos recherches dans la base de données 2016 OA Main DOAJ. Notre objectif est de présenter l’apport au niveau mondial et africain. 125 pays ont fourni 12037 revues. La contribution africaine est de 18 pays africains avec 235 revues. Nous avons calculé la fréquence et le pourcentage que représente chaque pays dans cette base de données. Nous avons aussi analysé les tendances des devises et les frais de publication qui ont été utilisées. De façon aléatoire, nous avons divisé les pays en 4 séries pour faciliter nos analyses. La première série est composée de 29 pays, la deuxième 30, la troisième 29, la quatrième 37. Trois pays arrivent en tête des fréquences (Brazil-1059 ; United States-1043 ; United Kingdom-749). Les plus faibles fréquences apparaissent une seule fois dans la série 1.

Les tableaux et les graphiques ci-dessous présentent les fréquences et le taux de pourcentage de chaque pays.

doc 1

doc1-1

seri2

seri 2

doc3-1

doc 3

doc4-1

doc 4

Frais de publication

Deux séries de frais de publication présentent notre analyse sur les dénominations attribuées aux frais de publication. Une première est composée de 7 catégories : No cost found, No publication fee, Title not Found, APPC, F(WC), cost not specified et Publication fee. La deuxième est composée de 11 catégories. Cette deuxième série regroupe les qualifications que des chercheurs qui ont exprimé lors de leur analyse de la base de données. Vu que certaines catégories répondent aux mêmes appellations que d’autres, nous avons décidé de les fusionner. Ainsi : See next phase of journal et predecessor now npj Primary Care Respiratory Medicine sont fusionnées pour donner : predecessor now npj Primary… Formula based on work, cannot read (Chinese), cannot confirm due to language (Chinese only), conflicting information et coming in 2017 sont fusionnée pour donner Autres. Ceased publication in May 2016, ceased publication in 2014, discontinued, et active 2015 donne Title not found. Enfin, No publication fee et APPC, F(WC) pour donner No publication fee. Résultat, No Publication fee est le plus fréquent avec 7785 soit 65%. Publication fee obtient 27% avec 3260 fréquences.

Le tableau et le graphique ci-dessous dressent la liste de ces tendances.

Capture d_écran 2017-04-19 à 23.18.35

Tendance des Devises

Notre analyse montre aussi que la devise des États-Unis (USD) est la plus fréquente avec 1997 fois citées. Elle est suivie de celle de la Grande Bretagne (GBP) 415 fois. Nous avons trouvé 40 revues qui ont des frais de publication mais dont la devise n’y figure pas.

devies 1

devise-12

II-African Journals In OA Main 2016

Nombre de pays et journaux

Nous avons compté 18 pays africains dans la base de données de OA Main 2016. L’Afrique du sud possède 120 journaux, le Nigeria, 27 et l’Egypt 27. Nous avons exclu toutes les revues concernant l’Égypte dans la revue Hindawi ne sont pas comprises, parce qu’elles ont une origine autre que l’Afrique.

Les détails dans le tableau et le graphique ci-dessous.

devis 1

Les fréquences des pays qui sont cités sont répertoriées dans le tableau et le graphique ci-dessous.

africa1-2

Fréquences APC Afrique

Sur un total de citations de 221 fois. Les fréquences des frais de publication sont les suivantes : No publication fee est cité 113 fois soit 51%. APC fee est cité de son côté 68 fois soit 31%. Title no found 8 soit 3,5%, No cost found 23 soit 10% wt APPC 9 soit 4%.

Le tableau et la graphique ci-dessous décrivent les tendances.

apc afric 1

III-Conclusion

L’examen de la base de données de OA 2016 Main Publishers nous a montré que 125 pays on fourni 12037 revues. Le Brésil est 1059 fois plus fréquent et les États-Unis 1043 fois. L’Afrique a contribué pour 235 revues. Onze catégories de dénominations de frais de publication ont été identifiées. La devise des États-Unis (USD) y est citée 1997 fois. L’Afrique du sud totalise 104 fréquences et sa devise ZAR 30 fois. La participation de l’Afrique pour les revues sans frais est de 51% par rapport à sa contribution totale.

PDF de L’article

Frenquencies In OA 2016 Main Publishers

Citation:

Kakou, T. L. (2017). Fréquences des pays et des devises dans: OA 2016 Main Publishers. Sustaining the Knowledge Commons / Soutenir Les Savoirs Communs. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2017/04/20/frequences-des-pays-et-des-devises-dans-oa-2016-main-publishers/