Hindawi: comparaison 2016-2017

 

L’éditeur Hindawi avait en 2016, 406 titres de revues alors qu’en 2017 il y a 339 titres de revues.Il y avait donc 76 revues qui était disponible en 2016 mais qui ne le sont plus en 2017. Cela représente près de 25 % et inclus une série complète

La moyenne des frais de publication en 2016 est de 802$ .Il y a cinq revues qui n’ont aucun frais publication en 2016 et pour la majorité des journaux les frais publication sont de 600 $ par article.

Tableau de la distribution des prix pour 2016

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En 2017 on remarque une augmentation de la moyenne des prix à 922$. Cette moyenne prend compte des nouvelles revues pour l’année de 2017 qui sont au nombre de 9. Cette année, la majorité des revues possèdent des frais de publication de 1000$ par article.

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La moyenne des titres qui sont restés inchangés entre 2016 et 2017 est de 910 $ et en moyenne, il y a une hausse de 0.13% des frais de publication.

Des revues qui existaient en 2016 et 2017, on peut remarquer que des 330 revues, il y a 65 revues dont les frais de publication ont diminués. Il y a donc près de 20% des publications d’Hindawi. De plus on remarque pour une grande majorité des revues les frais sont restés les mêmes. Soit 41% des titres n’ont pas augmenté. Avec ces chiffres nous pouvons déduire que seulement 39% de titres de cet éditeur ont subit une augmentation de leurs frais de publication.

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En conclusion, les prix pour cette maison d’édition ont dans la majorité des cas resté les même et que certaines revues ont même baissé leur frais de publication. Cependant, il faut noter le fais de certaine publication ont tout de meme augmenté puisque le mode en 2016 était de 600$ et qu’il est  passée à 1000$. Le mode est la valeur la plus réprésenter de la répartition. Dans l’ensemble,les prix reste stable.

Citation: Brutus, W. (2017). Hindawi: Comparaison 2016-2017. Sustaining the Knowledge Commons / Soutenir Les Savoirs Communs. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2017/04/22/hindawi-comparaison-2016-2017/

Hindawi APC: Le site web d’Hindawi versu le répertoire du DOAJ

Résumé :

Le répertoire du DOAJ (Directory of open access) recense les informations des diverses revues savantes disponibles en libre-accès. Hindawi est une maison d’édition dont ses revues sont répertoriées dans ce répertoire. L’information dans le DOAJ est contradictoire comparée à celle du Hindawi, on y retrouve 566 titres de revues tandis que le site web d’Hindawi en indique 339.

On remarque que 59 % des revues dans le DOAJ ne sont plus publiés par l’éditeur et 64 titres qui sont sur le site web de l’éditeur ne sont pas dans le catalogue du DOAJ. Les informations collectées par le DOAJ ne sont pas à jour pour la majorité des titres répertoriés.

Objectif :

Le but de cette collecte de données est d’examiner l’exactitude des titres et des frais de traitement des articles  qui sont indiqué dans le répertoire des revues en libre accès et sur le site web de l’éditeur Hindawi.

Méthodologie

Dans un premier temps, le 31 janvier 2017 nous avons effectué une copie d’écran de l’information contenue dans le site web de l’éditeur Hindawi. L’objectif est de comparer l’information contenue dans le DOAJ pour les titres des revues et les frais de publication afin de voir si elles sont bonnes. Ces informations une fois collectées, elles ont été consignées dans un fichier Excel afin d’effectuer une comparaison entre l’information fournie par l’éditeur et le répertoire.

Résultats

Nombre de revues

Premièrement, il y a 339 revues dans le site web d’Hindawi et le DOAJ indique 566 publications pour cet éditeur.

Il y a 227 titres de périodiques indiqués dans le DOAJ qui ne sont peut-être plus publiés de l’éditeur. Alors que 64 titres de revues publiées par Hindawi ne sont pas mentionnés le répertoire du DOAJ.

De plus, il n’y a aucune indication sur le site web qui indique que ces périodiques ne sont plus disponibles. Des 328 revues répertoriées dans le DOAJ, 59 % ne sont plus publiés.

La série ISRN est encore indiquée dans le répertoire du DOAJ, alors que Hindawi a décidé de publier cette série dans une revue qui s’intitule International Scholarly Research Notices

APC

Le tableau qui suit démontre le nombre compare le nombre de revues qui sont inscrites dans le répertoire et ceux indiqué sur le site web d’Hindawi

Hindawi DOAJ
Numéro de revues 339 566
# avec APC 335* 432**
  • *Ces quatre revues n’ont pas de frais pour l’année 2017 donc pour l’année 2017 les auteurs pourront publier sans payer de frais
  • * Pour les autres titres, le répertoire n’indique aucune information

Pour ce qui est de l’exactitude, des prix ont peu noté quelque différence dans l’information rapportée par l’éditeur et le répertoire.

Pour ce qui des prix, dans la majorité des cas les prix indiqués dans le DOAJ sont largement inférieur que les prix de l’éditeur la moyenne de la différence de prix est de 151 $ plus élevé dans le site web de l’éditeur que du répertoire

Il y a 33 revues où les prix indiqués sont les mêmes dans le site de l’éditeur que dans le répertoire. Donc seulement 9 % des périodiques affichent le même prix sur le site web de l’éditeur.

Pour 45 revues, le prix affiché dans le répertoire est plus élevé que pour l’éditeur. Pour la majorité des titres, la différence de prix dans le répertoire affiche un prix qui est supérieur de 50 $.

Pour 144 revues les prix affichés dans le DOAJ sont largement inférieurs au prix de l’éditeur. Ce nombre tient compte des titres pour lesquels il existe de l’information sur le site de l’éditeur et dans le DOAJ.

On peut remarquer des hausses de prix sur le site web d’Hindawi qui peut aller jusqu’à 66 %. Il s’agit d’une hausse importante. La plus haute augmentation des frais de publication est une hausse de 108 %. Donc pour certaines revues les frais de publication ont plus que doublé. Il s’agit en effet d’une hausse considérable

En bref, les informations collectées par le DOAJ ne sont pas à jour que ce soit pour les titres ou les prix. Une grande majorité des informations est contradictoire et même fausse.

Discussion

Le répertoire de DOAJ affiche de l’information sur son site web concernant différents éditeurs qui ont des ressources en libre accès. Ce que j’ai pu constater avec l’éditeur Hindawi, c’est qu’il y a beaucoup d’information contradictoire sur le site web de DOAJ.

Citation:

Brutus, W. (2017). Hindawi APC: Le site web d’Hindawi versu le répertoire du DOAJ. Sustaining the Knowledge Commons / Soutenir Les Savoirs Communs. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2017/03/14/hindawi-apc-le-site-web-dhindawi-versu-le-repertoire-du-doaj/

 

 

Oxford Open: Increased the Number of Open Access Journal

Oxford Open wants to distribute journals of high-quality research but to be able to publish the journal in the open access model. They do charge article processing fees for most of their journals. Oxford Open also has journals that the author can choose the open access option (hybrid journals), but for the purpose of our research, we only use the journal that is available fully in open access.

By collecting the information about the open-access journals I noticed that only 14 of their journals don’t have any processing charge and some of them don’t have them, but only for 2016.

 

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On their website I was able to collect 35 journal titles, the DOAJ only has 16. They seem to aim for more journals that will be available without fees for the user.

 

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In 2015 they had 11 journals and we sampled 5 of them. Only two have increased their price and the other three journals the price remained the same. The Journal DNA Research has increased the most of their processing fees in 2016. It has risen by 50%. However, the Nucleic Acids Research  has a rise they processing fees from 1400 GBP in 2015 to 1420 GBP in 2016.

Cite as:

Brutus, W. (2016). Oxford Open: Increased the Number of Open Access Journal. Sustaining the Knowledge Commons / Soutenir Les Savoirs Communs. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2016/11/17/oxford-open-increased-the-number-of-open-access-journal/

 

Libertas Academica: follow-up

by Widlyne Brutus and Victoria Volkanova

Highlights

We recently reviewed the APCs of the publisher Libertas Academica for the year 2016 and found a mostly steady pricing compared with the year 2015. The fees are now listed in USD and GBP only, the latter replacing both Euro and Japanese Yen which were used in the previous years for authors from outside of North America. We also have noted the tendency to standardized pricing for the majority of the OA journals: US$1,848 / 1,399 GBP for the journals that are included in PubMed Central (PMC), and US$1,699 /1,299 GBP for the journals that are not included in PMC.

Details

According to its website, Libertas Academica (LA) publishes 83 international, peer-reviewed scientific, technical and medical journals.  Most of the LA journals are open access with the exception of the Clinical Medicine Reviews series that operates under the traditional subscription or pay-per-view model (http://www.la-press.com/about_us.php).

Last year we reviewed the APCs (or APFs, as they call it) of this publisher and found out the overall increases in all currencies (USD, Euros and Japanese Yen) that were much greater than the normal inflation rate warranted. In the comments to the original post, Tom Hill from Libertas Academica provided some explanation for the price increases, more specifically the addition of many journals to PubMed Central (i.e. XML creation, image quality requirements and additional quality control) and the depreciation of the Euro and the Yen, which were the two currencies used for authors from outside of North America. He also pointed out the ongoing possibility of fee waivers and discounts for authors.

Recently we revisited Libertas Academica’s website and compared their 2016 APCs with the previous years. First of all, we’ve noted one significant change in the currencies used: as of 2016, the authors from North America pay APCs in USD, whereas the authors from the rest of the world pay in GBP. We couldn’t find any explanation as to the reasons for which the publisher dropped both the Euro and the Japanese Yen in favour of the British Pound. Some of the possible reasons are the location of the company’s key external service providers in the United Kingdom (as well as in India and in New York, USA); generous UK APCs funding (RCUK, Wellcome Trust), or else the relative stability of this particular currency.

On a side note, the institutional membership fees are charged in USD only and go from US$3,300 to US$13,500, entitling the member institutions for an APC discount varying from 5% to 25%. So far, only one institution has subscribed to this option.

Another observation is the unified APCs for the journals that are being included in PubMed Central: US$1,848 and 1,399 GBP respectively. The fee in USD has remained stable for most journals. However, depending on the exchange rate between GBP and Euro (fluctuations ranging from 1.1054 to 1.4286 – GBP to Euro – in the past year, according to the Bank of England), the new price represents either a slight decrease (0.91% at the low point) or an increase of 1.17% at the high point.

For most journals that are not being included in PubMed Central, the APCs have been standardized at US$1,699 /1,299 GBP, which once again ranges from staying the same as in the year 2015 (for the APCs in USD and in some cases for the rest of the world) to an average increase of 1.47% (min being 1.28 % and max being 1.66%) for the other currencies.

However, there are a few exceptions to the standardized APCs (PMC- included or not): the journals Gene Expression to Genetical Genomics, Genomics Insights, and International Journal of Insect Science saw an increase of 1.59% in their 2016 APCs payable in GBP (1,399). Out of the three journals, Gene Expression to Genetical Genomics is not currently included in PMC.

As to the APCs stated previously in the Japanese Yen, the recent switch to the GBP had practically no impact: the charges fluctuated slightly between 0.916 % and 1.104 % compared to the previous year.

According to the LA’s website, the journals Breast Cancer: Basic and Clinical Research, Infectious Diseases: Research and Treatment, Palliative Care: Research and Treatment, and Virology: Research and Treatment are included in PMC, however, these titles do not appear on the PMC list as of November 1st, 2016 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/journals).

Cite as:

Brutus, W., & Volkanova, V. (2016). Libertas Academica: Follow-up. Sustaining the Knowledge Commons / Soutenir Les Savoirs Communs. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2016/11/01/libertas-academica-follow-up/

Hikari- favor some disciplines?

Hikari is a publisher of journals in science, technology and medicine founded in 2005. They used to be in the DOAJ 2015, but in 2016 the publisher isn’t mentioned in the directory. The publisher didn’t change the amount of their OA APC. The majority of the journals still charge processing fees but they no longer charge publication fees in the fields of medicine and economics. This means that of their 20 journals, 4 of them no longer have publication fees. 25 percent of their journals have no publication fees. The journals that still have publication fees charge 200 EUR per page up to 8 pages and an extra 25 EUR per pages for the additional pages.

Cite as:

Brutus, W. (2016). Hikari- favor some disciplines? Sustaining the Knowledge Commons / Soutenir Les Savoirs Communs. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2016/10/13/hikari-favor-some-disciplines/

Medknow 2016: it’s complicated!

by Widlyne Brutus and Heather Morrison

Highlights

Medknow is an emerging commercial scholarly journal publisher based in the developing world (India) that is owned by one of the oldest and most traditional western-based commercial publishers, Wolters Kluwer, that publishes in partnership with many long-standing traditional society and university journals. Even though the publisher is for-profit by nature, the majority of journals do not charge APCs. Of the journals that do charge APCs, most have not changed price between 2015 and 2016; some journals are adding or dropping APCs, and a few have lowered their APC. However, we identified 16 journals that did raise APCs from 2015 to 2016, in some cases by substantial amounts (over 50%, some even doubling or tripling in price).

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Details

Medknow is a commercial publisher of peer-review medical journals that originated in India. This publisher has partnerships with many associations, societies and universities and its publications include many long-standing not-for-profit journals. Of the 141 journals published by Medknow, more than half (83 journals) are published in partnership with universities and learned societies.

A traditional commercial scholarly publisher, with a history dating back to 1836, Wolters Kluwer, acquired Medknow in 2011. The reason for mentioning this is as one example of how the distinction between traditional and open access publishers may not be as relevant today as it used to be.

The partnership with the not-for-profit societies and universities likely explains why less than half of Medknow journals (70 journals) charge an APC as of 2016 (an increase from 61 journals with APCs in 2015).

In 2016, there are 26 journals that clearly state that there is no processing charge, down from 28 journals in 2015. It is not always clear whether there is an APC or not. In 2016 we note 38 journals with no cost found (meaning we did not find either an APC or clear language stating that there is no APC), down slightly from 41 in 2015.

There 28 publication in 2015 that have no publication fees and in 2016 26 publication have no processing charge.

Widlyne compared the averages of the article processing charge for the year of 2015 and 2016.

The average in 2015 was $285 and in 2016, $173 in US dollar. While the price seems to have decreased, this likely reflects currency fluctuations as the primary currency for a large portion of the journals is not USD, for example Indian rupees as the primary currency is very common. So this information should not be taking as a proof of the decrease of APC.

Comparing prices on a journal-by-journal basis, most of the prices did not change (31 journals had exactly the same price). Four journals lowered their APC and two no longer charge APC’s.

16 journals have increased their APCs, this table show which journal have increase their APC’s, the amount for 2015 and 2016 and the percentage of increase.

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As you can see most of these journals have increase their APC considerably; at least 8 journals increased their price by more than half. Some journals even doubled or tripled their prices.

Cite as:

Brutus, W., & Morrison, H. (2016). Medknow 2016: It’s complicated! Sustaining the Knowledge Commons / Soutenir Les Savoirs Communs. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2016/10/11/medknow-2016-its-complicated/

 

 

De Gruyter Open (english)

by Myriam Dumais-DesRosiers et Widlyne Brutus; translated by Heather Morrison

Abstract (français)

The commercial publisher De Gruyter, not even listed in the Directory of Open Access Journals (DOAJ) in 2014, is now the 3rd largest publisher of open access scholarly journals in DOAJ. Two factors that can explain this large increase of the publisher: the first is the purchase of other open access publishers (for example, Versita and Berkeley Electronic Press), the second is partnerships that De Gruyter has undertaken with a number of societies and universities, primarily in Eastern Europe.

Details
The commercial publisher De Gruyter, that as of 2014 was not included in the Directory of Open Access Journals (DOAJ), was, in November 2015, the 3rd largest publisher of open access journals in DOAJ by number of journals(https://sustainingknowledgecommons.org/2015/10/22/top-10-publishers-in-doaj-by-number-of-titles-2014-to-2015/). One reason for this large increase is the purchase of other open access publishers (for example, Versita and Berkeley Electronic Press), another is partnerships that De Gruyter has undertaken with a number of societies and universities, primarily in Eastern Europe. This sudden growth is not the only interesting aspect of this publishing house. Among the journals published by De Gruyter, only 2% charge article processing fees, the others preferring to assume the production costs themselves.

Tableau 1

Frais de publication De Gruyter

The journals that charge article processing fees are all commercial, without society / university partnerships. To put this another way, none of the journals produced in these partnerships charge APCs and all leave copyright in the hands of the authors. The division of types of partnerships is as follows:
• 16% commercial only
• 3% commercial / government
• 23% commercial / society
• 3% commercial / society / university
• 55% commercial / university

Tableau 2

Répartition selon le partenariat

 

In conclusion, one might say that De Gruyter, whose activities used to be very traditional, took a considerable turn towards open access to becomes the 3rd largest publisher in DOAJ, and this without charging article processing fees for the majority of authors or asking for copyright transfer. It remains to be seen whether this model will continue.

Cite as:

Dumais-DesRosiers, M., Brutus, W., & Morrison, H. (transl.). (2016). De Gruyter Open (english). Sustaining the Knowledge Commons / Soutenir Les Savoirs Communs. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2016/04/27/de-gruyter-open-english/

De Gruyter maintenant 3e éditeur en importance sur le Directory of Open Access Journals (DOAJ)

Co-écrit par Myriam Dumais-DesRosiers et Widlyne Brutus

 

Résumé (anglais)

La maison d’édition commerciale De Gruyter, bien qu’absente du Directory of Open Access Journals (DOAJ) en 2014, est maintenant le 3e plus important éditeur de revues savantes en libre accès sur cette même plateforme. Deux raisons pourraient expliquer cette importante croissante de l’éditeur : la première consiste en l’achat de quelques maisons d’édition produisant du contenu en libre accès (par exemple, Versitas et Berkeley Electronic Press), la seconde est le partenariat qu’entretient De Gruyter avec de nombreuses sociétés et universités, majoritairement de l’Europe de l’Est.

Détails

La maison d’édition commerciale De Gruyter, qui jusqu’en 2014 n’était pas incluse dans le Directory of Open Access Journals (DOAJ), était, en novembre 2015, le 3e plus important éditeur de revues savantes en libre accès sur DOAJ en nombre de revues (https://sustainingknowledgecommons.org/2015/10/22/top-10-publishers-in-doaj-by-number-of-titles-2014-to-2015/). Une des raisons expliquant cette progression est que De Gruyter a acquis quelques maisons d’édition publiant leur contenu en libre accès au cours des dernières années, par exemple Versitas et Berkeley Electronic Press. Cette ascension fulgurante n’est pas le seul aspect intéressant de cette maison d’édition. En effet, parmi les revues sous sa direction, seulement 2 % chargent des frais de publication, les autres préférant assumer eux-mêmes les coûts de production.

Tableau 1

Frais de publication De Gruyter

Les revues chargeant des frais de publication aux auteurs sont toutes de type commercial, sans partenariat.

Une autre raison expliquant la réussite de De Gruyter dans le domaine de la publication de revues savantes en libre accès est les multiples partenariats qu’elle entretient avec de nombreuses sociétés et universités, situées majoritairement en Europe de l’Est. Pour les revues en partenariat avec De Gruyter, aucun frais n’est exigé aux contributeurs et ceux-ci conservent leurs droits d’auteur. Ces partenariats sont répartis selon la division suivante :

  • 16 % sont uniquement de type commercial
  • 3 % sont de type commercial/gouvernemental
  • 23 % sont de type commercial/société
  • 3 % sont de type commercial/société/université
  • 55 % sont de type commercial/université

 

 Tableau 2

Répartition selon le partenariat

 

En conclusion, on constate que De Gruyter, dont les activités anciennement traditionnelles ont pris un virage considérable dans le domaine du libre accès pour devenir le 3e éditeur en importance sur le site de DOAJ, n’applique pas, pour la majorité de ses revues, un modèle d’imposition des frais aux auteurs. Ces revues ne facturent donc pas de frais de publication ni ne retiennent de droits d’auteur pour assumer les frais de production. Reste à voir si ce modèle va perdurer.

Citation:

Dumais-DesRosiers, M., & Brutus, W. (2016). De Gruyter maintenant 3e éditeur en importance sur le Directory of Open Access Journals (DOAJ). Sustaining the Knowledge Commons / Soutenir Les Savoirs Communs. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2016/04/27/de-gruyter-maintenant-3e-editeur-en-importance-sur-le-directory-of-open-access-journals-doaj/

Bentham open et les frais de publication d’un article

La grande majorité des revues de cet éditeur est inclue dans le Directory of open Access journal (DOAJ). Cependant, certains ne sont pas indiqués parce que l’éditeur ne les publie plus. Comparativement à 2015, une différence de prix est relevée en 2016 dans ce blogue. C’est également, le cas des prix de publication de 2010.

Dans un premier temps, l’analyse s’est effectuée en utilisant 82 titres de revues publiés par Bentham open. On remarque que les prix de 2016 sont restés stables dans la grande majorité des revues. On constate que dans:

  • 89% des cas les prix de 2016 sont demeurés inchangés par rapport a ceux de 2015
  • 4% des cas les prix ont subi une diminution de 200$
  • 7% des cas les prix une diminution de 210$.

 

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Pour ce qui est des prix de 2010 par rapport a ceux de 2016, la comparaison s’est effectuée sur 81 revues. On remarque également que les prix de 2010 sont restés semblable en 2016 pour la majorité des cas. On peut noter que les prix de 2010 sont :dans

  • 90% des cas restés inchangés en 2016
  • 2% des cas il y a eu une diminution de 200$ en 2016
  • 8% des cas il y a eu une diminution de 210$ en 2016.

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En somme, les frais liés à la publication d’articles sont restés stables au cours des six dernière années pour cet éditeur.

Cite as:

Brutus, W. (2016). Bentham open et les frais de publication d’un article. Sustaining the Knowledge Commons / Soutenir Les Savoirs Communs. Retrieved from https://sustainingknowledgecommons.org/2016/03/30/bentham-open-et-les-frais-de-publication-dun-article/